pardonne moi si tu peux, de fuir ma douleur

Publié le par elyeuzis

Pardonne-moi si tu peux, de t'abandonner comme je l'ai fait.

Je n'y arrive pas moi-même.

J'espère que ta consolation arrivera comme la mienne, peut-être à l'aube ou plus tard, quand le vent fera doucement onduler nos dernières larmes le long de nos tempes.

Je n'ai eu plus d'autre choix, plus d'autre choix que de renoncer à la personne que je tiens pour la plus chère au monde,car si je ne le fais pas, c'est moi que je perdrai.

Et si je me perds moi, je te perds toi aussi.
Je te perds quoiqu'il arrive.

Autant te perdre dans l'espoir de pouvoir te retrouver un jour, au hasard, par ailleurs, là où le vent fera doucement onduler nos premières larmes le long de nos tempes.

Usée jusqu'à la corde, vieille toile de jute, simple et rèche, mais fidèle, fidèle à ses engagements et son essence, jusqu'à l'ultime souffrance, car je sais, je sens, que quelque part, tu vis, loin de ces tourments, avec ma force et tes sentiments.

Je t'embrasse une dernière fois, sur la tempe et je sèche mes larmes au gré du vent.

Publié dans langue de poche

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